Une femme sur des fera l’experience d’une fausse couche au cours de une vie.

Cette realite reste pourtant tue, au point de constituer un des derniers tabous de notre societe. Ce silence peut entrainer d’immenses souffrances chez dames qui y sont confrontees, en les confinant a J’ai honte, a Notre detresse et a l’isolement. Elles pourront egalement peser sur les couples, surtout depuis l’investissement plus important des potentiels peres dans la grossesse de leur compagne, renvoyant des hommes a l’echec et a la culpabilite suite a un evenement encore moins dicible pour eux.

Le tabou i  propos des fausses couches reste maintenu par la puissante injonction faite a toutes les jeunes filles et aux couples de n’annoncer la grossesse a leur entourage qu’au bout de trois mois de gestation, periode durant laquelle les risques de perdre l’embryon sont les plus grands. Cette injonction, entretenue tant avec le monde medical que par les livres de grossesse, a concernant seul but d’empecher nos potentiels parents d’annoncer plus tard une eventuelle fausse couche.

Cette injonction au silence pendant le premier trimestre reste paradoxale dans notre monde occidental actuel puisque les potentiels bebes n’ont jamais ete concus avec autant de desir, la detection d’une grossesse n’a jamais pu avoir lieu dans des delais aussi courts et les contraintes pesant i  propos des femmes enceintes n’ont jamais ete aussi fortes.

En effet, il va i?tre frequent que des couples parlent ouvertement a leurs copains de leur desir d’enfant, voire meme que des jeunes dames annoncent i  propos des reseaux sociaux l’arret de prise de leur contraceptif. C’est ensuite possible de detecter une grossesse au sein des jours qui suivent la fecondation, avant sa date du debut des regles suivantes. A partir de votre instant s’ouvre pourtant une periode de plusieurs semaines ou ces dames seront assignees au silence quant a l’heureux evenement qui se produit, ainsi, doivent cacher tant beaucoup que en gali?re nos symptomes de leur etat, feignant dans leur entourage professionnel plusieurs problemes de sante pour masquer fatigue, nausees ou vomissements. Cette assignation au secret peut meme contraindre ces dames au mensonge Quand des collegues plus perspicaces remarquent un refus soudain d’alcool, un dedain face aux crudites et leurs hesitations devant un plateau de fromages. Si une fausse couche survient, les femmes restent enfermees dans ce meme silence sur l’immense peine qui les traverse et la pesanteur de l’inexprimable deuil, puis cachent leurs douleurs physiques, saignements et autres impacts de l’evenement sur leur corps.

Enfin, votre tabou tait la grande frequence des fausses couches, cela isole d’autant plus nos be2 match futures meres face a cette epreuve, tant elles s’imaginent subir un drame extraordinaire, sans avoir conscience du nombre tres important d’individus de leur entourage ayant vecu la aussi experience.

Et pourtant, en quoi est-ce honteux d’avoir une fausse couche ? Pourquoi 1 tel evenement est-il moins digne d’etre evoque qu’une migraine, une grippe ou une rage de dent ?

Notre vidange d’uterus, une obsession medicale

Si elles constituent un tabou au niveau de la societe, les fausses couches seront neanmoins d’une grosse banalite Afin de nos gynecologues et les services de maternite. Ce n’est pourtant pas aupres des experts que les femmes trouvent du reconfort si leur grossesse prend fin prematurement.

En effet, bon nombre de praticiens, incapables d’apprehender la charge emotionnelle de l’evenement, tiennent des propos deplaces, demontrant le minimum d’importance qu’ils accordent a votre embryon mort ou condamne pourtant intensement desire par la future maman. C’est ainsi que des femmes effondrees ont la possibilite de entendre des phrases telles que « il faut vous enlever ‘ca’ du ventre », « (a un confrere) je n’ai nullement grand-chose dans mon planning pour l’instant, juste une fausse couche » ou « vous n’etes qu’a deux mois de grossesse, c’est moins grave que si vous etiez a six mois ».

Des qu’une grossesse non evolutive reste diagnostiquee, l’obsession toute premiere des medecins est de vider l’uterus. L’actrice est aussi sommee d’avaler des comprimes hormonaux ou de les introduire dans son vagin, en cocktail avec des antidouleurs du fait les contractions violentes qu’ils vont produire. L’information qui lui est fournie reste souvent lacunaire, en particulier concernant le volume sanguin qu’elle doit s’attendre a perdre ou via la taille et la nature des caillots de sang qui s’extrairont de son ventre. L’operation devra des fois etre repetee en jours qui suivent, jusqu’a ce qu’une echographie de controle confirme la vidange complete de l’organe. Si l’uterus n’est pas totalement purge malgre des douloureuses crampes et des abondantes pertes provoquees par ce traitement, l’actrice se retrouve allongee concernant une table d’operation ou il va i?tre procede au curetage de sa matrice sous anesthesie locale ou generale.

Si la fausse couche se service apres le premier trimestre de grossesse, l’actrice est immediatement hospitalisee et l’accouchement est provoque, que le f?tus soit mort ou vivant.

Qu’importe le retentissement emotionnel de l’evenement, qu’importe l’agression au corps et a l’ame consecutive a ces interventions et qu’importent des inevitables douleurs physiques et psychiques qu’elles induisent, nos medecins considerent qu’en faisant disparaitre la grossesse du ventre d’une future mere, ils eliminent en aussi temps toute trace de celle-ci dans sa tete et dans le c?ur.